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À la découverte des vins de Patrimonio

Par Helene Savoye | 25 septembre 2020 | Reportages | 1 commentaire

A l’évocation de l’île de beauté, vous penserez sûrement aux falaises de Bonifacio, aux longues escapades du GR20 et à l’eau turquoise des plages ensoleillées. Il faut l’avouer, la Corse est un joli coin de paradis où il fait bon vivre, et on ne vous dit pas ça seulement pour ses températures et son climat particulièrement agréables. Vous l’aurez compris, l’île, à l’identité revendiquée, est l’écrin d’un vignoble qui vaut la peine d’être mis en lumière. C’est pourquoi nous avons choisi de vous parler des vignes corses, et plus spécifiquement celles de Patrimonio parce que nous pensons que cette appellation gagnerait à être plus connue. Son climat, ses terroirs, ses cépages et ses vignerons authentiques font de Patrimonio, une appellation unique et originale : découverte garantie !

La Corse en bref

L’Appellation d’Origine Protégée (ou Contrôlée si vous préférez) Corse est reconnue depuis 1968 et les 9 AOP et les IGP réparties sur l’ensemble de l’île ne représentent pas moins de 2 799 hectares. D’ailleurs, l’AOC Corse représente à elle seule presque la moitié de la production sur l’île et qui couvre la côte est. L’autre moitié est assurée par les AOC qui jalonnent le reste des côtes.

Un fait qui a retenu notre attention : L’agriculture biologique certifiée est en forte croissance. La surface certifiée s’est accrue de 44 % rien qu’entre 2017 et 2018 et aujourd’hui, plus de la moitié du vignoble est conduite en agriculture biologique.

Deux cépages dominent les vins corses :

  • Pour le blanc, si le vermentino (appelé aussi rolle sur le continent, ou malvoisie Corse) est le plus cépage le plus répandu, le bianco gentile, cépage poétique et endémique, revient peu à peu au goût du jour.
  • Pour le rouge c’est essentiellement le niellucciu qui est roi (plus connu sous le nom de sangiovese).

D’autres cépages autochtones (sciaccarellu, carcaghjolu neru) et quelques internationaux (grenache, syrah) complètent l’assemblage local.

La carte du vignoble Corse by la Carte des Vins s’il vous plait !

Zoom sur Patrimonio

458 hectares de vignes sont tournés vers le golfe de Saint-Florent, au pied du cap Corse, à une demi-heure de Bastia. Les vignes sont majoritairement plantées sur une plaine, mais on en cultive aussi sur des collines et petites vallées plus ou moins abritées des courants marins ou des vents du Sud-Est venus du Sahara. Une diversité d’influence sur un terroir essentiellement composé de roches sédimentaires, calcaire, argile, mais aussi de granit.

Cet ensemble fait de Patrimonio un terrain de jeu idéal pour obtenir des blancs d’une haute qualité et des rouges fièrement méditerranéens. Le vermentino est le cépage le plus adapté à ce terroir qui lui rend bien sa finesse, sa complexité aromatique, entre fleurs et fruits frais. La fraîcheur permise par les courants marins est équilibrée par le climat méditerranéen chaleureux.

Pour que ce terroir s’exprime, les vigneronnes et vignerons de ces communes corses sont majoritairement impliqués dans l’agriculture biologique. Une dynamique présente chez les domaines de taille moyenne, qui s’étend progressivement vers les plus gros producteurs. Ces femmes et ces hommes fiers de leurs terroirs ont bien compris que la valorisation de ceux-ci passe par le respect de sols.

Pour compléter cette démarche, la vinification a tendance à être effectuée en limitant les interventions. Soucieux de laisser s’exprimer le millésime et le terroir, les vignerons de Patrimonio ne sont pas de grands défenseurs de la barrique neuve et des techniques œnologiques agressives. Ce n’est pas pour nous déplaire.

A cette approche vertueuse s’ajoute une recherche de qualité importante. Cela passe par la sélection de levures présentes sur le terroir de l’appellation. Le laboratoire de Patrimonio fournit ces précieux vecteurs de terroir aux vignerons soucieux de guider leur vin, une fois la fermentation initiée avec les levures indigènes.

La famille Giacometti

Le vignoble du domaine Giacometti

Créé en 1966 et situé au cœur du désert des Agriates à Casta, le domaine a été repris par le passionné Christian Giacometti en 1987. Il entreprend rapidement de restructurer une douzaine d’hectares dès 1988 et jusqu’en 1994. Travaillant sur 35 hectares constitués de trois grandes parcelles situées au pied du mont Genova, Christian travaille en agriculture biologique et a transmis sa passion à son fils Simon, figure de la nouvelle génération de vignerons engagés.

Ce domaine, comme beaucoup aux alentours, bénéficie des brises marines « assainissantes » qui permettent un travail plus propre. Christian Giacometti a la particularité de représenter le seul domaine de la zone d’Appellation de Patrimonio où le sciaccarellu côtoie le niellucciu, le Grenache et le vermentino.

Vendanges manuelles, plusieurs tris effectués sur pieds et à l’arrivée au pressoir, volonté de conserver des trames élégantes, des vins fruités malgré une terre dure, vallonnée, demandant un travail poussé et très régulier.

L’envie de faire des vins que l’on aime boire n’importe quand, de produire des vins aux textures ciselées, digestes, toujours à la recherche d’une image moderne, voilà ce qui pourrait qualifier l’esprit de la famille Giacometti !

L’histoire de la famille Marfisi

La famille Marfisi en plein décuvage

Illustrant parfaitement cette révolution propre par la mise en œuvre des pratiques plus respectueuses de l’environnement, Julie et Mathieu Marfisi ont repris le flambeau en 2015 afin de perpétuer la tradition familiale tout en insufflant un vent de modernité !

“A l’époque, mon père faisait un blanc, un rouge, un rosé, point. Il n’y avait pas ces notions de parcellaires, on faisait du vin voilà tout” aime à rappeler Mathieu qui cultive avec sa sœur 15 hectares de vignes en viticulture biologique. Désormais, tous les ans, ils font l’expérience d’élaborer une nouvelle cuvée !

 Famille vigneronne traditionnelle au cœur de Patrimonio, les Marfisi sont implantés depuis 1870 sur ces terres d’un autre temps. Toussaint et Madeleine ont laissé leurs enfants faire leurs choix et poursuivre leurs études. Julie est vite revenue sur le domaine – dès 2011 – et a élaboré son rosé, la cuvée Julie. Frais, fruité, coloré à souhait, plein de gourmandise !

Mathieu suit un parcours d’ingénieur à Saint-Étienne, monte à Paris et trace son chemin dans l’audit financier… mais la Corse lui manque : ses amis, sa famille, tous se construisent un avenir ancré dans la vigne car “à Patrimonio, tout le village est vigneron ! Et même si tu ne l’es pas, tu es toujours bercé par cette ambiance !”. Il s’inscrit en BTS par correspondance, continue de rentrer pour donner un coup de main pendant les vendanges et puis en 2013 il aide à la vinification et sent qu’un déclic s’est produit, il rentrera faire du vin.

Julie gère la cave et lui montre tout ce qu’il a besoin de savoir. Son père quant à lui le forme à la vigne par le travail à la main ! « Je ne suis monté sur un tracteur qu’en octobre 2014, il m’a tout fait faire à la main, pendant un an ! ». Une bonne école pour Mathieu qui souhaite préserver ce que l’appellation Patrimonio a de plus authentique, voire rustique, tout en mettant en lumière le travail de la terre, en appuyant sur des vinifications plus propres, moins marquées par le bois, en laissant la fraîcheur être la colonne vertébrale de leurs vins !

Ici aussi, le niellucciu représente la majorité de l’encépagement pour les rouges, le Vermentino pour les blancs, une minuscule proportion de vieux cépages comme le carcaghjolu neru ou le minustellu viennent compléter la gamme. Toussaint Marfisi a toujours travaillé sans désherbants chimiques ni produits de synthèse, les vendanges étaient et sont restées manuelles, les raisins toujours précisément triés pour une recherche d’un travail naturel, la pureté pour leitmotiv.

Les terroirs diffèrent entre l’argilo-calcaire Ravagnola sur 10 hectares à quelques centaines de mètres de la mer, le magnifique calcaire Grotta Di Sole et ses affleurements schisteux et l’hétérogène Gritole plus dans les terres aux sols d’argile, de calcaire et d’alluvions pour des minéralités variées. Avec près d’une quinzaine de cuvées, les Marfisi souhaitent révéler la multitude d’expressions que peuvent revêtir les cépages emblématiques de l’appellation.

Les macérations sont douces, les extractions maîtrisées, on ne colle ni ne filtre plus les vins, la micro-oxygénation se fait en demi-muids, en cuve béton ou en amphores pour éviter les élevages trop boisés.

L’histoire de la famille Guissani Paoli

Bienvenue dans le premier domaine bio de l’appellation Patrimonio. Depuis 1912, la famille Guissani Paoli cultive ses vignes dans une vallée tournée vers la mer, dans la commune de Farinole, au nord de l’appellation. Isolées géographiquement de leurs confrères, les 5 générations se sont succédées en conservant leurs traditions agricoles fondées sur le bon sens paysan, hérité de l’expérience de la culture de ce terroir unique. Ainsi, les terres n’ont jamais connu une goutte de produit issu de la toute puissante pétrochimie. Un fait malheureusement devenu trop rare.

A la cave aussi, intervention minimale et attention maximale sont de mise. Tout est fait par gravité, dans un chai au plus près des vignes qui reçoit la vendange par petites caissettes de raisins triés sur pied.

Aujourd’hui ce sont 3,5 ha qui sont cultivés par François-Laurent. Le Vermentino est élevé en Grand Blanc, le nom de la cuvée qui fait la fierté du domaine. Des bouteilles numérotées et taillées pour les grandes tables. Un vin de haute volée qui a retenu notre attention à l’aveugle lors de la dégustation narrée à la fin de l’article.

Les rouges, avec le nielluciu qui représente un peu moins de la moitié de l’encépagement de l’authentique domaine, se veulent plus accessibles. De couleur intense, sur le fruit avec une légère minéralité, ces bouteilles sont faites pour être savourées dans l’année. Cette cuvée à partager autour d’un bon repas entre amis vient équilibrer la recherche d’excellence des blancs.

Petite rareté pour finir, François-Laurent a également partagé avec nous une bouteille de vendange tardive de Vermentino. Quand l’année s’y prête, ici en 2016, ces raisins donnent naissance à des vins secs à l’aromatique des vins moelleux, rappelant les muscats du Cap Corse tout proche. Ces cuvées exceptionnelles se distinguent par leur acidité aussi fine que leurs arômes d’agrumes et de fruits exotiques.

L’avenir de Patrimonio et du vignoble Corse

Récemment on pouvait lire que l’appellation Patrimonio allait devenir la première en France à se revendiquer 100% sans glyphosate. Comme du côté de l’appellation Baux-de-Provence, il est même question d’inscrire la certification Bio dans le cahier des charges de l’appellation.

Première AOC en France à se revendiquer 100% sans glyphosate

En mars 2019, quelques semaines après que cet herbicide controversé soit considéré comme potentiellement cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé, les 36 vignerons de l’appellation Patrimonio ont voté le retrait de ce produit de synthèse de leur cahier des charges. Les quelques derniers utilisateurs ont été consultés et ont certifié l’arrêt prochain de sa diffusion. Le non-respect de cet engagement entraînera la perte de la mention de l’appellation Patrimonio sur les étiquettes, qui aurait des conséquences commerciales négatives pour les vignerons concernés.

Un élan commun, une prise de conscience qui amène à des actions concrètes pour une viticulture plus vertueuse, c’est en effet l’esprit qui se développe à Patrimonio : “Après 16 ans à la Présidence de l’Appellation, Jean-Laurent De Bernadi voulait passer la main sans conflit, il m’a sollicité” indique Mathieu Marfisi; “J’ai toujours aimé m’impliquer dans la vie collective, travailler sur de nouveaux projets, je me suis intéressé de plus près au cahier des charges de l’appellation dans le cadre d’un rapport de stage, c’était important de fédérer les vignerons, surtout les jeunes et créer des petits groupes de travail, […] J’ai accepté la Présidence de l’appellation qui méritait que l’on pousse encore plus loin ce que Jean-Laurent avait entrepris”. Mathieu Marfisi parle de l’inscription de Patrimonio à l’inventaire national des sites de France, un projet initié par Jean-Laurent De Bernadi dans les années 2000.

Le vignoble de Patrimonio, au nord de la Corse

Avec une grande proportion de vignerons travaillant en viticulture biologique, l’AOP Patrimonio possédait un terreau favorable à une évolution du cahier des charges vers des pratiques plus propres. Les réflexions sont en constante évolution, la gestion des effluents viticoles fait par exemple l’objet d’une étude afin d’aboutir à une solution idéalement collective car les caves sont trop étroites et posent des problème de place pour leur traitement.

Le mise en lumière de l’appellation ne se résume pas à une viticulture plus propre et une philosophie de vinification plus naturelle. Quid de la préservation du paysage de cette île qui attire chaque année 4 millions de touristes ?

En 2017, sous la houlette de Mathieu Marfisi, Patrimonio est inscrit aux Grand Sites de France, un graal de la conservation du patrimoine puisque seulement 47 sites seulement détiennent ce prestigieux label. Il garantit la préservation de paysages exceptionnels, fragiles, protégés, connus et reconnus de tous, dans l’idée de transmettre “l’esprit du lieu” aux générations futures. Une formidable avancée pour l’essor de l’oenotourisme en Corse qui est une terre de parfaite expression entre tradition et modernité.

Carte des vignerons sélectionnés :

Place à la dégustation

La dégustation des vins de Patrimonio

En cette rentrée 2020, inédite et curieuse, nous sommes ravis de prolonger l’été en mettant nos nez dans les effluves corses.

10 vins sont présentés entre blancs, rouges, et une vendanges tardives pour le bonheur de nos papilles. Mais alors, quand on évoque les vins de Corse, à quoi pense-t-on ? Des vins puissants, chargés en alcool, des blancs solaires, des muscats très aromatiques, saturés en sucres ? Il y a du vrai, les clichés viennent toujours d’une certaine vérité…

Plein de préjugés ou non, notre comité de dégustation, composé de la Rédac’ et d’amis du vin venus pour l’occasion, a été agréablement surpris par ses découvertes !

Globalement, les blancs expriment des bouquets floraux, aux fruits mûrs, quelques notes fumées viennent draper les nez. En bouche, les Vermentino révèlent des équilibres portés par des touches salines, de légères amertumes, marqueur de ce cépage et des textures fraîches. Un rosé ciselé et très frais vient se glisser entre nos blancs et rouges pour une transition rafraîchissante et bienvenue !

Pour les rouges, attention, l’éventail se révèle plus large ! Nous ne pouvons pas parler de la Corse sans évoquer la célèbre famille Arena. Antoine Arena, qui a démontré que l’on pouvait produire de grands vins en Corse, a transmis à ses enfants Jean-Baptiste et Antoine-Marie l’amour de ce terroir, et la passion du métier. Ils sont ces figures emblématiques de cette fameuse génération de néo-révolutionnaires naturels qui contribue à déplacer le curseur vers une consommation plus propre de Patrimonio. Les vins partent vite, prisés partout dans le monde, surtout qu’ils font partie des très rares vignerons à cultiver des Bianco Gentile !

Nous avons toutefois eu la chance de déguster un Patrimonio 2011 d’Antoine Arena !

Patrimonio à l’aveugle, ça vous tente ?

Les vieux arômes de niellucciu sont d’un grand intérêt ! Notes tertiaires, fruits rouges confits, cacao, tabac, cuir… Sur ce 2011, le bois est encore là, les tanins encore présents, il mérite encore du temps ? Cela se pourrait bien ! Ou en tout cas, un met consistant pour un accord automnal !

Les rouges plus récents se déploient dans nos verres exprimant des arômes de fruits rouges frais, aux pointes végétales méditerranéennes, aux notes sauvages relevées par un élevage encore présent. A l’attaque, les nielluciu ont besoin de se mettre en place, on sent le millésime solaire, l’astringence qui marque un peu plus les palais que nous ne le souhaiterions, et puis soudainement, en moins d’une seconde, les grandes acidités se révèlent et viennent assouplir cette impression de raideur. C’est l’apaisement en bouche, les équilibres s’harmonisent et l’on comprend que certes, les vins sont jeunes, mais qu’ils sont très digestes !

Nous finissons avec un surprenant vin issu d’une vendange tardive de vermentino, vinifié pourtant en sec, en cuve. Ce sont des notes de fruits secs qui nous viennent aux nez comme en bouche, pointe miellée, bouche fraîche grâce à cette nécessaire acidité, une vraie découverte !

Les « Coups de cœur » de la Rédac’

Valentin

Influencé ou non par mon entretien avec François-Laurent Paoli, j’ai sans aucune objectivité un coup de coeur pour sa cuvée Grand Blanc. Tout y est. Acidité, finesse, fruits et fleurs. La texture qu’il faut pour assembler le tout. Le coup de foudre au premier nez pour cette grande cuvée.

Hélène

Généralement émue par la minéralité, j’ai été scotchée par la cuvée UVA du Clos Marfisi ! Vin vivant de vieux cépages en assemblage de Caragholu Neru, Minestillu et Nielluccio, très belle minéralité, à servir légèrement rafraîchi, un vin complexe qui évolue de seconde en seconde, une fraîcheur incomparable pour un vin quasi de soif ! Bravo !

Romain

Si le vin n’était pas parfait en raison d’une acidité assez forte, j’ai été séduit par la cuvée Lisandra 2011 d’Antoine Arena, avec sa riche aromatique sur des notes de sous-bois, une pointe fumée, une bouche très souple, fluide, avec beaucoup de fraîcheur, d’élégance, et cette pointe d’astringence qui fait que le vin s’ancre dans le palais. Dans les blancs, ma préférence s’est portée sur Ravagnola 2019 du Clos Marfisi, il y avait de la réduction à l’ouverture mais après aération, son nez discret sur les agrumes et sa bouche tendue, avec un bel équilibre entre le gras (glycérol) et des amers nobles salivants ne m’ont pas laissé indifférent !

Alexandra

Comme Romain, mon coup de cœur est pour la cuvée Lisandra 2011 d’Antoine Arena. Ce Nielluciu est très aromatique, l’élevage est encore bien présent le tout fondu par des notes griottes. Il lui faut peut-être encore un peu de temps, malgré ça je suis conquise !

Albane Des fruits croquants et des notes de fleurs séchées viennent sublimer et rafraîchir le premier nez sous-bois de la cuvée Lisandra 2011 d’Antoine Arena. L’acidité assez surprenante et marquée n’est pas pour me déplaire, les tanins fondus viennent assouplir le tout pour une finale des plus agréables. Un coup de cœur pour cette cuvée !

Willy

Je n’ai pas eu de coups de cœur sur les vins dégustés. Objectivement tous bons, bien élaborés et capables de tenir mon attention lors de repas familiaux, je n’ai toutefois pas eu un emballement vers une cuvée. « Tu dois en choisir une ! ». Bon, et si je devais en ramener une sous le sapin de noël, je dois dire que la cuvée Lisandra 2011 d’Aréna mérite d’accompagner une belle viande de qualité. De la fraicheur pour un climat méditerranéen mais aussi encore de la tension et des tanins pour un 2011 qui pourrait encore se garder une bonne paire d’années !

Liste des vins dégustés :

1 – Cru des Agriate 2019 – Christian Giacometti – Vermentino

2 – Ravagnola 2019 – Clos Marfisi – Vermentino

3 – Grand Blanc 2016 – Guissani Paoli – Vermentino

4 – Cru des Agriate Rosé 2019 – Chrisitian Giacometti – Nielluccio, Scaricarellu

5 – Lisandra 2011 – Antoine Arena – Nielluccio

6 – Rivage de Farignole 2018 – Guissani Paoli – Nielluccio

7 – Cuvée Sarah 2017 – Christian Giacometti – Nielluccio

8 – Cru des Agriate Rouge 2018 – Christian Giacometti – Nielluccio, Scaricarellu

9 – UVA 2019 – Clos Marfisi – Carcaghjolu Neru, Minustellu, Nielluccio

10 – Rivage de Farignole 2016 – Guissani Paoli – Vermentino en vendanges tardivesAuteurs : Hélène Savoye – Valentin Méry

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