Pictogramme représentant le logo Facebook Pictogramme représentant le logo Instagram Pictogramme représentant le logo LinkedIn Pictogramme représentant le logo Twitter
Viticulture sur sol vivant

Viticulture sur sol vivant 

Par Valentin Mery | 15 novembre 2024 | Blog, Reportages | 1 commentaire

Tout d’abord, je souhaite poser quelques éléments de contexte pour introduire ce beau sujet qu’est la viticulture sur sol vivant. Cet article dédié à la base de l’agriculture (le sol, oui), a été écrit avec l’aide des vigneronnes et vignerons alsaciens rencontrés pour l’occasion. Aussi, tous les propos rapportés ont d’abord vocation à étayer une réflexion, et surtout à alimenter un débat que tout agriculteur embrasse à un moment, si ce n’est tous les jours.

Comment appréhender la vie de son sol, dans l’objectif de produire sans dégrader son futur ? Travailler ou non les sols ? Comment et quand ? Tout un sujet qui demande encore et toujours de confronter des logiques de temps courts et de temps longs. Le concept de viticulture sur sol vivant est largement abordé ici, comme j’en avais déjà eu un aperçu au domaine Lissner (Wolxheim, Bas-Rhin 67), rencontré là sur le même sujet il y a quelques années.

Les échanges ci-après permettront également à tout un chacun de prendre conscience, si besoin est, de l’importance essentielle du vaste univers où le vin prend racine. Tout comme les articles que vous trouverez sur nibuniconnu.fr, les propos relatés et mon point de vue présentés ici ont avant tout pour objectif de stimuler les conversations et réflexions à propos de la viticulture sur sols vivants. Je vous invite vivement à prendre contact avec les vigneronnes et vignerons cités ici pour aller plus loin.

Viticulture sur sol vivant / Pelle plantée sous le rang dans les vignes de Julien Albertus - Domaine Kumpf & Meyer à Rosheim
Pelle plantée sous le rang dans les vignes de Julien Albertus – Domaine Kumpf & Meyer à Rosheim

Le “pourquoi” du sol vivant

Le sol, un monde presque insondable où tout se passe. Sous nos pieds, la vie grouille, l’air se faufile et les racines se fraient un chemin… enfin plus ou moins. La viticulture mécanisée implique de nombreux passages avec des engins pesant plusieurs tonnes. Les herbicides, pesticides et fongicides, en majorité de synthèse, ont des effets néfastes reconnus sur la vie microbienne, la faune et la flore qui font la richesse du sol. Les labours profonds, pratiqués en agriculture bio pour maîtriser l’enherbement ont aussi des effets importants sur l’équilibre de la vie sous nos pieds. Aussi, que l’on travaille en “bio” ou en conventionnelle, nous avons là un sujet qui concerne tous les viticulteurs et vignerons.

La recherche agronomique actuelle s’intéresse particulièrement au sol. Cela peut paraître évident, mais la révolution verte des années 60 avait instauré une conception “hors-sol” de l’agriculture qui porte bien son nom. Le constat de cette vision est qu’aujourd’hui les sols se sont largement appauvris en France, et cela dans tous les modes de culture. Aussi pour produire la même quantité d’aliment qu’au début des années 70, il faut apporter bien plus de mécanisations et d’intrants (engrais, produits de traitement synthétiques et mécanisation). C’est valable pour le blé, les fruits et légumes, mais aussi pour la vigne. Si on entend souvent que cette plante doit “souffrir”, elle a tout de même besoin d’un minimum d’alimentation pour survivre, ou même vivre en bonne santé.

Une plante en bonne santé, donne des fruits mûrs, donc savoureux et en quantité raisonnable. C’est ce qu’on veut, en tant qu’humain qui s’alimente 3 fois par jour, et en tant qu’agriculteur. Les intérêts d’un sol vivant dans cette optique, il y en a la pelle. La vigne tire son alimentation en profondeur mais aussi en surface, quel que soit le mode de culture adopté. L’humus présent, bien que plus faible que dans les autres cultures, est un formidable réservoir à nutriments pour les plantes. C’est aussi un facteur de porosité du sol, utile pour accueillir une denrée tout aussi importante : l’eau. La vie microbienne, les champignons, les vers de terre et autres insectes cohabitant sous nos pieds contribuent à l’enrichissement de la matière organique. Cette dernière étant aussi décisive dans la tenue du sol face à l’érosion. 

Viticulture sur sol vivant / Vignes du Frankstein enherbées au domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-ville, Bas-Rhin 67)
Vignes du Frankstein enherbées au domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-ville, Bas-Rhin 67)

Nous pouvons ainsi comprendre que le système sol peut s’entretenir et se développer de lui-même, comme c’est le cas en forêt. Au milieu des arbres un cycle du carbone se met en place. Ce composé essentiel constitué pour moitié la matière organique. Les feuilles et branches des arbres sont naturellement restituées au sol qui va ensuite les digérer en surface pour alimenter l’humus, lui-même en lien avec l’alimentation des racines des arbres. Un cycle naturel que l’on peut mettre en place dans un système agricole pour profiter de ces bénéfices.

Voyons maintenant comment ça se passe concrètement dans nos parcelles alsaciennes.

La remontée de l’humus dans un sol vivant

Si une voie mène à l’enrichissement de la matière organique dans les pratiques agricoles, c’est bien le non-labour. C’est en tout cas ce que prônent Konrad Schreiber et François Mulet pour le maraîchage sur sol vivant

Comment cela se met en place dans les vignes ? 

Mathilde Beck-Hartweg me l’a montrée (voir en vidéo sur notre Instagram), après 10 ans de réductions des labours, l’humus a augmenté de 1,5 point, passant de 2% à 3,5%. Dit comme ça, c’est pas impressionnant, mais c’est énorme dans un lapse de temps très court, et sans apport massif en carbone, pour une telle évolution. Encore plus lorsque l’on sait que selon l’institut Agronomique de Montpellier, le taux de matière organique d’un sol oscille entre 1% et 5%. Même constat au domaine Lissnerles sols se sont progressivement élevés avec l’arrêt du travail du sol. Au domaine Durrmann, l’analyse des terres entre les vignes est similaire à une prairie. Ces domaines ont en commun la volonté de préserver et d’enrichir leur sol en limitant les labours et en favorisant un couvert permanent.

Selon François Mulet (Ver de Terre Production), formateur et agriculteur qui à développé l’approche de maraîchage sur sols vivants, l’effet du non-labour se ressent au bout de quelques années. Les première et deuxième années, les effets directement visibles sur la porosité du sol et son humus sont peu visibles. Les populations microbiennes, de ver de terre et le développement de la vie de sol se faisant de manière exponentielle, une explosion d’activité se fait après ce court lapse de temps à l’échelle du vivant. 

C’est ce qu’ont pu constater les vignerons interrogés. Au domaine Muller-Koeberlé (Saint-Hippolyte, 68), dès la deuxième année avec moins de travaux du sol et les premiers essais de semi, ils ont constaté une faune et flore qui prend place sous leurs pieds et en surface. L’objectif est là aussi de réaliser un maximum de tâches manuellement, pour éviter le tassement du sol par le poids du tracteur. Tendre vers la non-intervention mécanisée fait partie des visions de David Muller-Koeberlé qui a initié cette approche à fond depuis 2014. Refaire des terrasses, ré-implanter des arbres, haies, ainsi que les cépages résistants et hybrides, autant de manière pour lui de ramener de la vie dans ses sols et dans son environnement.

Cette vie du sol qui revient est alimentée et alimente la vie sur le sol. Un cercle vertueux fait de symbiose et de coexistence se met en place. L’ensemble du système tend à s’équilibrer et s’auto-entretenir.

Des champignons dans des sols vivants

Comme nous le rappelle également Marc-André Selosse dans cet article pour le site levinbio.fr, les champignons présents dans les sols sont essentiels à l’apport de minéraux et d’eau pour la vigne. Julien Albertus en est aussi conscient. Avoir une belle porosité capable d’accueillir de l’eau ne suffit pas. Il faut que cette eau puisse être accessible pour la vigne quand elle en a besoin. Hors la puissance d’extraction de ses racines seules est insuffisante pour pomper cet eau nichée dans les milliards de micro-interstices. Les champignons en sont capables et peuvent l’échanger avec la vigne contre un peu de sucre issu de la photosynthèse. Une nouvelle belle illustration des intéractions entre ciel et terre. 

Ainsi l’on souligne l’importance des mycorhizes (symbiose champignon-racine) dans l’approvisionnement de la plante. Surtout, ce système vertueux ne nécessite pas l’intervention humaine. Il requiert même d’éviter les produits phytosanitaires néfastes au développement des champignons dans le sols. Ces derniers viennent peupler leur milieu pour former un vaste réseau entre les racines qu’ils colonisent. 

Dans cet essai relaté ici, des spores sont ajoutées sur des pieds de vignes pour évaluer les effets de ces organismes colonisateurs. Dès la 2ème année, les champignons se répandent si bien qu’ils atteignent les pieds témoins qui n’ont pas reçu de spores, atténuant la pertinence de la comparaison.

Viticulture sur sol vivant / Mycélium relativement visible : les racines blanchies. Domaine Kumpf & Meyer (Rosheim, Bas-Rhin, 67)
Mycélium relativement visible : les racines blanchies. Domaine Kumpf & Meyer (Rosheim, Bas-Rhin, 67)

Si les produits en -cides ne veulent pas du bien aux champignons des sous-sols, c’est aussi le cas des labours plus ou moins profonds. En effet, ces derniers vont amener de l’oxygène qui met en péril leur développement. Et oui, la plupart des champignons vivent dans un milieu anaérobique, c’est-à-dire sans oxygène.

On peut conclure dans cette partie que les mycorhizes et leurs avantages pour la vigne existent si le sol est préservé des perturbations chimiques (traitement de produit de synthèse et accumulation importante de métaux lourds) et mécaniques (travaux des sols). Il est encouragé par les couverts végétaux, qu’ils soient semés ou spontanés. Plus il y a de plantes, plus y a de racines, et plus les mycorhizes pourront prospérer. Un constat qui abonde en faveur d’une couverture permanente des sols.   

Entretenir des sols vivants

Nous avons vu et entendu les quelques intérêts agronomiques et économiques d’une viticulture sur sols vivants. Poursuivons dans une logique de long terme parlant de la conservation, de l’enrichissement et de l’auto-entretien de ces terres vivantes. 

La maîtrise de l’enherbement est un enjeu crucial pour tous les vignerons. Aussi, des outils ont émergé pour améliorer la gestion de la flore entre les rangs de manière respectueuse des sols.

Hubert Gerber, vigneron coopérateur dans le Bas-Rhin, est à l’initiative de l’adaptation du Rolofaca® à la viticulture. Il a déposé la marque en France et se consacre désormais essentiellement au développement des pratiques de conservation des sols pour sa filière. Traditionnellement en viticulture conventionnelle, c’est en cherchant des solutions efficaces, économiques et pérennes pour son environnement qu’il s’est rapproché de confrères qui s’essayaient à la réduction de leur labour. D’autres peu avant lui s’était déjà approprié cet outil intéressant. C’est le cas de Mathilde et Florian Beck-Hartweg. L’objectif était de réduire la concurrence induite par la flore entre les rangs, sans retourner ostensiblement le sol, ni faucher. Rouler pour coucher les herbes est une solution dans cette optique. Cela permet de stopper net le développement de l’enherbement. Le tout en préservant le système racinaire essentiel à la vie du sol, ainsi que la couverture de ce dernier.

Viticulture sur sol vivant / Rolofaca maison pour coucher le couvert végétal au domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-Ville, 67)
Rolofaca maison pour coucher le couvert végétal au domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-Ville, 67)

L’enherbement permanent permet aussi aux engins d’entrer plus facilement dans les vignes. Chez les Beck-Hartweg, le quad est privilégié dès que c’est possible. Ils n’ont plus qu’à entrer 2 fois par an dans leurs parcelles avec un tracteur pour réaliser les légers travaux du sol : des griffes pour l’entre-rang et des disques sous le pied. La qualité du quad réside principalement dans son poids : autour de 300 kg, au lieu de plusieurs tonnes pour un tracteur. Avec des pneus forestiers qui répartissent correctement le poids du véhicule, l’impact sur le sol est comparable à un pied humain. Un autre avantage pour le quad : le bruit moindre, plus agréable pour les vignerons, les oiseaux et toute la faune qui peuplent les parcelles.

Nous avons compris que la limitation des passages avec des engins lourds étaient un enjeux important pour respecter les sols. Pour réaliser plusieurs actions en un seul passage, il est possible d’assembler les outils. C’est ce que fait Patrick Meyer (Nothalten, Bas-Rhin 67). D’un coup d’un seul, entre les rangs, il griffe superficiellement, broie et roule l’enherbement, et pulvérise une préparation biodynamique. Le tout en passant les disques sous le rang.

Viticulture sur sol vivant / 
Outils multiples montés sur une même structure attelée au domaine Julien Meyer (Nothalten, Bas-Rhin 67)
Outils multiples montés sur une même structure attelée au domaine Julien Meyer (Nothalten, Bas-Rhin 67)

Une approche avec un léger travail du sol donc. Il est intéressant de poser les pratiques de Patrick Meyer ici nuancer les propos précédents. 2 travaux de sols sont réalisés chaque année, au printemps et à l’automne. Au printemps, en broyant la flore entre les rangs, le vigneron rend disponible la cellulose, source d’énergie. Le griffage ne retourne pas, et donc ne bouleverse pas les horizons. Ces dents sur ressort restent en surface pour creuser pas plus loin que 5 cm de profondeur. Les résultats que j’ai pu observer sont plus que probants.

Viticulture sur sol vivant / Vu du sol à 30 cm dans une parcelle du Muenchberg - domaine Julien Meyer (Nothalten, Bas-Rhin, 67)
Vu du sol à 30 cm dans une parcelle du Muenchberg – domaine Julien Meyer (Nothalten, Bas-Rhin, 67)

En effet, on retrouve dans ces parcelles des sols à la texture grumeleuse. Leur couleur est foncée, homogène, avec une richesse en système racinaire, en lombrics et mycélium. Un sol bien vivant. Pour Patrick Meyer, cette approche a bien fonctionné jusqu’ici, mais reste encore à penser pour les années à venir. Ainsi les pratiques évoluent au fil des résultats observés avec attention par le vigneron.

Je voulais terminer par cette rencontre qui a apporté beaucoup de nuance et de richesse à ma recherche. J’avais la volonté de présenter diverses approches sur ce sujet pour encourager les réflexions et les essais d’autres viticulteurs. Aussi je vous invite à nouveau à aller plus loin en prenant contact avec ces domaines, pour bien comprendre leur démarche. Je ne suis ni agronome, ni viticulteur. J’espère apporter des idées, des questions et peut être des solutions à des problématiques agricoles qui nous concernent tous in fine.

 

Les sols vivants dans nos verres

Après presque 3000 mots sans parler de vin dans nos verres, vous avez bien mérité une dégustation. S’il ne sera pas exhaustif, ce petit commentaire de dégustation a pour but de vous donner l’envie de goûter aux vins de ces domaines dont j’ai relaté les cheminements. Après tout, ce sont ces bouteilles qui racontent le chemin parcouru. 

Aperçu des cuvées du domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-ville, Bas-Rhin, 67)
Aperçu des cuvées du domaine Beck-Hartweg (Dambach-la-ville, Bas-Rhin, 67)

Chez Mathilde et Florian Beck-Hartweg, des cuvées se présentent joyeusement bien comme Rittersberg 2020. Une certaine richesse concentrée est équilibrée par une belle tension. Quelques fruits exotiques et des agrumes confits dansent dans le verre, avec une finale bien relevée par les épices. C’est complet et équilibré, avec une grande diversité dans les arômes de ces vins majoritairement sur sols granitiques à Dambach. Le Rittersberg fait exception avec son terroir volcanique. Pour suivre le domaine depuis quelques millésimes, je suis régulièrement conquis par l’énergie ressentie à la dégustation de leurs vins. Beaucoup de salinité, des épices, des herbes et des fleurs, et des textures verticales très dynamiques que j’apprécie particulièrement.

Aperçu des cuvées du domaine Muller-Koeberlé (Saint-Hippolyte, Bas-Rhin, 67)
Aperçu des cuvées du domaine Muller-Koeberlé (Saint-Hippolyte, Bas-Rhin, 67)

Le domaine Muller-Koeberlé présente également une belle diversité de cépages et de goûts. Là aussi, le granite est très présent dans les sols et les vins. C’est vif, salin, direct, franc et précis. La cuvée Burgreben 2022 est un riesling d’une tension électrique, tonique avec de chouettes amers comme des zestes d’agrumes. Le village de Saint-Hippolyte est historiquement reconnu pour ses pinots noirs. C’est notamment grâce à Eugène Muller et Jean Koeberlé, arrière grand-père et grand-père de David Muller-Koeberlé. Le Rouge de Saint-Hippolyte 2020 présente là encore la verticalité des granit, avec une fine matière poudrée. C’est élégant, tout en conservant cette maturité des saveurs liée au millésime très solaire de 2020.

Encuvez-Le, savagnin rose du domaine Vincent Stoeffler (Barr, Bas-Rhin, 67)
Encuvez-Le, savagnin rose du domaine Vincent Stoeffler (Barr, Bas-Rhin, 67)

Chez Adrien Stoeffler, j’ai particulièrement apprécié les pinots noirs, très fins, très délicats. Une élégance sur le fil qui est admirable. Je trouve intéressant ces vins dont la légèreté et le minimalisme, allié à cette digestibilité, accompagnent merveilleusement une large diversité de moments. Un joli simplicité que j’ai aimé dans les pinots noirs issus du Grand Cru Kirchberg de Barr. On retrouve aussi de chouettes macérations chez Adrien. La cuvée Encuvez-le est un savagnin rose avec une macération courte. Très expressifs, une aromatique explosive, soutenue par une tension juste pour un bel équilibre.

Au domaine Kumpf & Meyer, j’ai aussi trouvé de quoi m’enchanter avec des pinots noirs d’une grande finesse. Les cuvées Salmestal 2020 et Altenberg 2021 sont marquantes. La première offre une richesse marquée, une acidité volatile présente, s’intégrant bien avec ces fruits au sirop. Une boule d’énergie consistante qui sera encore meilleure avec quelques années d’étirement. La seconde, très élégante, aérienne, finement délicate et portée par une tension particulière. L’harmonie du végétale et des fruits frais est particulièrement appréciable. Pour les blancs et les macérations au global, les vins sont libres tout en étant très précis dans leur expression de leur terroir. 

Merci aux domaines visités pour leur accueil chaleureux et enthousiaste. Je ne peux que vous inciter à nouveau à goûter, découvrir, questionner ces approches qui me semblent être des pistes plus que prometteuses pour une viticulture d’avenir et les vins de demain.

1 commentaire

  • SENN Nicolas dit :

    Bravo pour ce sujet très intéressant à explorer. Comme tu le dis si bien (avec modestie) un dégustateur intéressé par cette question a toutes les raisons de s’enrichir du savoir des vigneron.ne.s qui sont tous les jours dans leurs vignes et « ressentent » mieux que quiconque les besoins des plantes. Au plaisir de lire tes prochains sujets.

Laisser un commentaire

Veuillez remplir tous les champs ci-dessous. Les champs obligatoires sont indiqués avec (*) :

Articles similaires :